The Last of Us

The Last of Us. Ou comment se prendre une claque visuelle et scénaristique sur PS3. Je n’en suis pas ressorti indemne, loin de là.

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Synopsis

« 20 ans après l’effondrement de la civilisation suite à une pandémie, la nature reprend ses droits sur les villes désertes, la population infectée évolue en liberté et les survivants s’entretuent pour la nourriture, les armes et tout ce sur quoi ils peuvent mettre la main. Joel, un rescapé endurci, est engagé pour faire sortir Ellie, une adolescente de 14 ans, d’une zone de quarantaine militaire aux allures de prison. Mais ce qui n’était au départ qu’une simple mission va vite se transformer en dangereux périple à travers les États-Unis. »

Source : The Last of US

Mon avis

Je pense pouvoir dire qu’il s’agit de l’un des jeux les plus réussis visuellement à l’heure actuelle. La plupart des jeux de la PS3 font pale figure à côté de The Last of US, on sent bien que cette dernière donne tout ce qu’elle a pour le faire tourner (en témoignent les phases régulières de ventilations maximum de la console…). Tout est juste magnifique : aussi bien la modélisation bluffante des personnages, que les décors apocalyptiques renversants ou encore les éclairages dynamiques gérés à la perfection. Le réalisme est vraiment là et j’avais par moments l’impression de regarder un film gros budget. Seul le nombre d’images par seconde pouvait paraître par moment un peu léger, même si ça ne perturbait en rien le plaisir ressenti. Non, mais sérieusement, je n’ai jamais autant pris le temps de m’arrêter pour observer les environnements que dans ce jeu. Le dépaysement était total.

Mais un jeu réussi visuellement n’en fait pas pour autant un jeu inoubliable (comme l’attestent les FPS bluffants visuellement qui sortent chaque année et qui sont aussitôt oubliés). The Last of Us est une expérience riche sur de nombreux points. Le réalisme est pour moi le point crucial de cette aventure : visuellement, c’est impeccable  mais il y a également bon nombre d’autres détails qui se veulent aussi réalistes. Comme par exemple les scènes de combats : même si elles sont d’une rare violence, tout est fait pour qu’on y croit et que ça soit plausible. Il n’y a pas de super pouvoirs, ni de super vitesse, ni de résistance démesurée (bon, ok, j’aimerais pouvoir encaisser aussi bien que Joel). En gros, on a vraiment l’impression de voir un film grand spectacle au cinéma, sauf que nous sommes réellement aux commandes.

Si on ajoute à tout ça que le scenario est d’une intelligence et d’une qualité rarement atteinte dans le monde du jeu vidéo, on est proche de l’expérience vidéo-ludique parfaite. En 16 heures de jeu, il est assez hallucinant de suivre l’évolution des personnages, un peu comme on pourrait le faire en regardant une excellente série. Les émotions sont bien présentes et on se prend d’affection très rapidement aux personnages. C’est bien simple, une fois le jeu terminé, la sensation de manque était immédiate. Je me suis attaché à cet univers en seulement quelques heures, je trouve ça assez dingue. La qualité des doublages aide également à l’immersion : le jeu d’acteur des doubleurs est excellent et les voix collent parfaitement aux personnages. Faut-il vraiment que je précise aussi que les musiques et l’ambiance sonore sont des merveilles ?

Il y a tout de même un reproche qui pourra être fait à ce jeu : son extrême violence. Mais d’un autre côté, c’est cette violence qui permet de ressentir la dureté du monde dans lequel évoluent Joel et Ellie. La société que nous connaissons n’existe plus : en dehors des zones de quarantaine, il n’y a que des brigands, des infectés et des tarés. Etant fan de ce genre d’ambiance apocalyptique, je ne pouvais qu’adhérer mais je préfère souligner ce point puisque de ce fait, The Last of Us ne pourra être une expérience universelle.

Je pourrais également parler du côté survival qui est lui aussi très réussi : la peur est omni-présente tout au long de l’aventure. Les munitions et autres accessoires sont très limités, ce qui vous oblige à constamment jongler entre les armes. Une telle réussite dans l’équilibre de la difficulté est tellement rare que ça fait réellement plaisir (et peur).

En bref, je pourrais continuer à lister les innombrables points positifs de ce jeu mais je suis déjà bien au delà du nombre de caractères moyen de mes articles et j’ai peur que l’abus de superlatifs rende la chose totalement illisible, je préfère donc m’arrêter ici. Au final, je ne peux que m’incliner devant le savoir faire de Naughty Dog et les remercier pour ce chef d’oeuvre.

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