[Xbox 360] Ninja Gaiden II
Ahhh ces japos, qu’est-ce qu’ils sont forts ! Superman peut aller jeter son slip rouge, et laisser faire les rois du sushi. Ryu Hayabusa, protagoniste du jeu, est un ninja sage, malgré son jeune âge, qui va être confronté à ce que je qualifierais de « Plus Grand Bordel Biblique De Tous Les Temps » (PGBBDTLT pour les amateurs d’abréviation).
Au programme : de l’hémoglobine, du ninja en tartare et du démon dégueu en sashimi.
I – Some Punks To Kick Ass !
On part sur un scénario très simple, peut-être un peu trop. Le Clan ninja Hayabusa, digne descendant de la Lignée du Dragon et Protecteur de la Statue du Dragon, relique retenant les Démons dans leur petit pays (comme avec Candy), a du souci à se faire. Un autre clan, l'Araignée Noire (un nom un peu trop
simplet à mon goût) veut cette fameuse statuette pour libérer les vilains cornus sur notre bonne vieille Terre que Goldorak s'est fait chier à protéger jusqu'à la rouille. Notre petit pote Ryu arrive en plein Tokyo, à une époque certes futuriste, sans plus de précision, et sauve Muramasa, un vieux forgeron façon Maître Yoda, qui avait, avant l'attaque des ninjas, reçu la visite d'une ricaine toute en flingue et en nichons qui voulait voir Ryu à propos du Grand Démon. Pas de bol, les vilains ninjas l'ont enlevé, et Ryu les poursuit, comme tout bon héros (moins bavard, c'est vrai).
On découvre plus tard que les méchants ninjas ont attaqué le village Hayabusa, Ryu court donc à leur rescousse. Un peu tard, c'est déjà un énorme massacre. Son propre paternel, un certain Joe Hayabusa (c'est normal un prénom amerlock pour un ninja?), se dévoue corps et âme au combat, tenant tête au puissant Genshin, chef de l'Araignée Noire. Manque de bol, le battre ne suffit pas : la Statue est déjà partie, et les démons libérés. Ryu va devoir donc combattre tous les pas beaux sortis tout droit des Enfers, exploser tous les boss, et sûrement se taper la blondasse de la CIA.
II – "Please Mister, Can You Give Me The Hour Please ?" "BROAAAAA" "It's a no ?"
Passons au gaymeuhplaï. C'est jouissif ! Ryu taille dans tous les sens, frappe plus vite que Buzz l'Eclair, plus fort que Jackie Chan, bref, un tueur ! Les scènes de combats sont tout bonnement incroyables. L'hémoglobine jaillit de toute part, cela ne m'étonne que peu qu'il soit réservé aux adultes. Les membres volent, les têtes aussi, le sang repeint les murs, bref, c'est du lourd ! Ryu dispose de nombreuses techniques, dont celle de l'anéantissement, qui s'avère très utile en situation délicate : lorsque vous parvenez à trancher le membre d'un pas beau, appuyez simplement sur Y près de lui : Ryu exécutera une combo qui achèvera à coup sûr votre ennemi !
II – "Please Mister, Can You Give Me The Hour Please ?" "BROAAAAA" "It's a no ?"
Passons au gaymeuhplaï. C'est jouissif ! Ryu taille dans tous les sens, frappe plus vite que Buzz l'Eclair, plus fort que Jackie Chan, bref, un tueur ! Les scènes de combats sont tout bonnement incroyables. L'hémoglobine jaillit de toute part, cela ne m'étonne que peu qu'il soit réservé aux adultes. Les membres volent, les têtes aussi, le sang repeint les murs, bref, c'est du lourd ! Ryu dispose de nombreuses techniques, dont celle de l'anéantissement, qui s'avère très utile en situation délicate : lorsque vous parvenez à trancher le membre d'un pas beau, appuyez simplement sur Y près de lui : Ryu exécutera une combo qui achèvera à coup sûr votre ennemi !
Les ninjas ennemis ne sont pas les plus agaçants, quoi que les archers sont cruellement énervants, et les sorciers ne sont pas mal dans le genre non plus. Quant aux démons, il faut aller vite : si vous êtes chopé, vous êtes dans le caca (et le caca de démon, c'est encore moins bon !). Ryu dispose d'un assez bon arsenal, dont, par exemple, le katana traditionnel (très efficace), le double katana et la fabuleuse faucille, d'une efficacité orgasmique. Mais il dispose également d'armes de jet, comme les shurikens (dont je n'ai pas vraiment trouvé d'utilité, car ils ne peuvent tuer personne), les kunaïs incendiaires (qui permettent de faire bobo mais aussi d'exploser des portes), et un arc anti-démon, très utile.
Mais que serait un ninja sans Ninpo ? A l'instar de son petit cousin Naruto, Ryu dispose de techniques magiques, foutrement efficaces ! La tornade de lames est très sympa, les morceaux des vilains s'envolent et retombent avec la grâce d'une patineuse artistique qui a foiré son triple saut.
III – Don't Eat Mama, Big Purple Boy !
Et les graphismes ? Poualalah, ça envoie ! C'est beau, c'est beau et c'est beau. Rien de particulier à dire, à part que c'est beau. Et la myuzyk ? C'est pas mal non plus, ce petit classique angoissant. En parlant d'angoisse, voilà un point qui, pour moi, est un mauvais, mais qui est sûrement un bon point pour la plupart des joueurs.
L'ambiance est glauque du début à la fin. On se retrouve constamment à surveiller partout, dans un univers lugubre et sordide. Personnellement, ce genre d'atmosphère m'étouffe, et je n'apprécie le jeu qu'à petites doses. Les adversaires n'ont pas non plus un physique très rassurant… un gros machin de six mètres, une peau entre le rose porcelet et le violet d'un fruit pourri, une face de chauve-souris et des énormes mains griffues, ça aide pas à se sentir à l'aise.
IV – Welcome To Hell !
Passons maintenant à ce qui fait que ce jeu ne m'a pas donné envie de continuer l'aventure (je n'en suis qu'au chapitre 4, il y en a 14…) : la difficulté. D'après moi, elle est très mal dosée. On sort tout juste d'un combat simple comme taper un bébé pour se retrouver entouré de gros démons pas beaux, d'autres potes à eux qui vous crachent des boules de feu dessus, et vous mourrez donc comme une grosse QUICHE ! La difficulté de certains combats m'a tellement stressé que j'ai préféré arrêté de jouer avant que mon coeur ne lâche. Les boss sont, de loin, les combats les plus difficiles.
Un coup il se moque de vous et, malgré votre katana qui lui coupe la chair, il vous baffe en même temps, vous virant 3/4 de votre vie, un coup il faut lui frapper uniquement la tête à l'arc, sous peine de se bouffer une décharge électrique à en faire bander un eunuque. Je ne suis pas un amateur de "jeux difficiles", j'ai donc préféré arrêter avant de m'énerver devant ma console à cause de saloperies gluantes. De plus, le jeu est très linéaire : vous suivez le scénario, point barre. Vous ne pouvez faire rien d'autre ! Je trouve ça dommage. Je ne suis pas un grand gamer, il se peut donc que les personnes plus accros que moi tombent amoureuses de ce jeu, qui reste un excellent jeu, malgré qu'il m'ait gonflé à cause de sa difficulté et son manque de liberté. Ma critique est donc plus un avis personnel, je recommande vraiment ce jeu !
V – Finally ?
Finally, un excellent jeu, malgré mes critiques. Si je reste neutre, c'est un excellent jeu. Mais pour ceux qui, comme moi, jouent pour le plaisir et non pour l'adrénaline, qui n'aiment pas la difficulté et qui n'aiment pas être "prisonniers" du storyboard, je le déconseille. Sinon, les graphismes sont très beaux, la musique prenante, l'atmosphère pesante fera également des heureux, et le gameplay est carrément jouissif.
PS : en cadeau, une petite vidéo du jeu!
Points forts : | Points faibles : |
– Un gameplay monstrueux – Beaux graphismes – Atmosphère prenante |
– Un scénario un peu light – Une difficulté mal dosée – A ne pas prendre si vous avez le même profil de Gamer que moi! |