Si vous pensiez que j’en avais terminé avec mes billets sur le Japon, vous vous trompiez fortement. Ce voyage m’a tellement marqué que j’en ai encore pour quelques temps à vous en parler régulièrement !
Ceux qui me connaissent bien savent à quel point il est difficile de me faire plaisir en m’emmenant au restaurant. Pour moi, la cuisine se doit d’être simple pour être bonne : les légumes ne doivent pas être cuisinés (ou tout au plus, cuits pour certains) et se mangent sans sauce. De même pour la viande ou le poisson, il est hors de question d’y mettre la moindre sauce (exception faite de moutarde ou wasabi). Bref, en France, il m’est très difficile de trouver des restaurants me plaisant et lorsque j’en trouve, je vais systématiquement au plus simple.
Chose étonnante, je n’ai pas du tout eu cette sensation pendant nos trois semaines au Japon. J’ai l’impression de m’être régalé à tous les repas. Aimant le poisson, il faut dire que je partais avec un avantage sur kaiomax, qui est revenu lui aussi d’un voyage au Japon il y a quelques semaines. Peut-être ai-je tout simplement un problème avec la cuisine française ? Ou tout du moins avec les ingrédients utilisés dans la composition des plats ? Bref, quoi qu’il en soit, voilà un petit retour en photos sur la partie culinaire de notre voyage !
Note : au moment de notre voyage, 100 yens étaient environ équivalents à 80 cents d’euros.
Visuellement, même si ça a l'air bon, ne vous laissez pas tromper par ces bananes au chocolat, ça n'a vraiment rien d'exceptionnel.
Contrairement aux bananes ci-dessus, ces sortes de saint-jacques achetées 400 yens au parc Ueno étaient fabuleuses !
Toujours au parc Ueno, nous nous étions laissés tenter par ces boulettes (assez cher : 400 yens pièce). En plus d'être très consistantes, nous avons pu découvrir avec plaisir un mélange de goût exceptionnel : du riz assaisoné d'une sauce indéfinissable entouré de porc grillé avec différentes garnitures dessus (graines, algues, mayonaise…).
Bon, je ne peux pas vraiment commenter cette photo puisque nous n'en avons pas mangé mais je trouvais ce stand visuellement sympa.
Les distributeurs de boissons pullulent au Japon et vous ne ferez pas 10 mètres sans en voir un. On y trouve pas forcément beaucoup de soda sucrés mais il y avait parfois quelques surprises et l'appel de la nouveauté a eu raison de moi à plusieurs reprises. Comme très souvent avec ce genre de boissons exotiques, il n'y avait rien de bien bon dans ce fanta white (100 yens).
Bon, c'est au moins la troisième fois je publie cette photo, mais il faut dire que ce repas à 8h30 du matin lors du marché de Tsukiji était inoubliable (1000 yens).
Dans un petit restaurant de la Tokyo Tower, nous avons pu manger ce menu qui, même s'il n'était pas inoubliable, avait le mérite de ne pas être très cher et tout à fait consistant (600 yens).
Aaah, des ramens, depuis le temps que je voulais en manger, c'est chose faite et je n'ai pas été déçu. Bon, par contre, nous ne nous attendions pas à autant de nourriture pour 1200 yens chacun. On comprend maintenant pourquoi le serveur avait l'air étonné lors de la commande. Le bol de ramens aurait largement suffit…
Vu comme ça, les gâteaux Japonais ont l'air terriblement appétissants. On se fait avoir une fois ou deux et on ne retombe plus dans ce piège ensuite : ces gâteaux n'ont vraiment aucune saveur.
Dans ce restaurant très moderne au deuxième sous-sol dans le quartier de Shibuya, ma geekette a pris un peu de viande pour changer. Pour 600 yens, ces yakitori étaient excellentes.
Même si ce plat de sashimi était un peu plus cher qu'habituellement (1800 yens), ça valait vraiment le coup !
Toujours dans le même restaurant, je me suis également laissé tenter par quelques excellents sushi au thon frais.
Il fallait bien qu'on teste les pizzas japonaises et quitte à tester, autant prendre des garnitures inhabituelles. Bilan : c'était très léger et comme tout ce qui est à base de crevettes, j'ai adoré ! (800 yens)
J'étais bien obligé de tester ces énormes curly japonais : c'est pareil si ce n'est que c'était au… poulet !
Bien plus cher qu'habituellement (2800 yens), je ne regrette absolument pas d'avoir pris cet excellent assortiment de sushi sortant un peu de l'ordinaire sur l'étonnante île artifitielle d'Odaiba !
Dans le même restaurant, ma geekette a pris un de ses plats préférés : de l'unagi-don (anguille grillée avec de la sauce teriyaki et du riz).
De retour au parc Ueno, nous avons repris des boulettes de riz et des saint jacques grillées mais nous avons également testé des takoyaki (boulettes de poulpes). Je ne suis pas forcément fan mais ça se laisse bien manger quand même !
Voilà notre restaurant préféré : le petit train au 8ième étage de Yodobashi-Camera dans le quartier d'Akihabara. L'avantage était que nous n'avions pas besoin de parler pour commander, il suffisait de se servir avec les petites assiettes qui passaient devant nous. Remarquez l'impressionnante pile d'assiettes à notre place…
Puisque nous y sommes tout de même allés trois fois au cours de notre séjour, il fallait bien au moins deux photos… Au final, malgré la quantité d'assiettes, ça restait très bon marché (entre 100 yens et 500 yens les assiettes de deux sushi). Ca me manque terriblement !
Il s'agit là d'un simple petit déjeuner traditionnel que nous avons pris dans notre hôtel de Kyoto. Malgré toute notre bonne volonté, il était vraiment difficile de terminer cet impressionnant repas.
Youhou, je sais maintenant écrire mon nom en japonais !
A Kyoto, nous avons participé à un cours d'initiation à la traditionnelle cérémonie du thé. D'après le professeur, la préparation de mon thé était parfaite !
Un autre petit déjeuner traditionnel, toujours aussi imposant. Chaque matin, le contenu du petit déjeuner était différent ; cet hôtel, le Nishiyama-Ryokan à Kyoto, était vraiment génial.
Un de nos derniers repas : au deuxième ou troisième sous-sol dans un tout petit bouiboui rempli de salarymen dans le quartier d'Ikebukuro.
Une particularité bien pratique des restaurants au Japon : la plupart d'entre eux expose en vitrine des faux plats de présentation. Ca aide beaucoup lorsque les cartes sont écrites en japonais !