[PS3] Assassin’s Creed Revelations

Pour la quatrième année consécutive, Ubisoft nous gratifie de la sortie d’un opus de l’excellente saga Assassin’s Creed. Pour tenir un tel rythme, c’est le même moteur 3D qui est utilisé depuis le début ; l’année dernière, c’était franchement décevant graphiquement et malheureusement, cette année, c’est encore pire tellement le jeu souffre de la comparaison avec ce qu’il se fait à l’heure actuelle.

Assassin's Creed Revelations PS3

Synopsis

"Quand un homme a remporté toutes ses batailles et évincé tous ses ennemis, que lui reste-t-il à accomplir ? Ezio Auditore doit tirer un trait sur sa vie passée pour trouver des réponses, pour mener à bien sa quête de vérité.

Dans Assassin’s Creed Revelations, le maitre assassin Ezio marche sur les traces de son légendaire ancêtre Altaïr, et plonge au plus profond d’une quête remplie de découvertes et de révélations. Son périple le conduira à Constantinople, centre de l’empire Ottoman, où une armée de Templiers menace de déstabiliser la région…"

Source : Ubisoft

Mon avis

Il s'agit là du quatrième opus de la série, mais si vous suivez un peu cette franchise, vous savez qu'il s'agit en fait du numéro 2.03 : pour la troisième année consécutive, le jeu nous propose de jouer le célèbre assassin Italien Ezio Auditore. Certes, il a maintenant la cinquantaine, mais le personnage est toujours le même. Son charisme n'a pas diminué pour autant, bien au contraire : avec sa barbe grisonnante et son rôle de leader de la confrérie des assassins, il n'a jamais été aussi plaisant à jouer.

Quant à lui, le gameplay n'a pas pris une ride. L'ajout du crochet donne l'impression d'être une broutille lorsqu'il nous est présenté, mais très vite, on se rend compte du dynamisme que cet accessoire apporte lors des phases de poursuite : les déplacements sur les filins sont jouissifs dans certains cas et les capacités d'escalade améliorées par le crochet sont les bienvenues (même si vous conviendrez qu'Ezio ne grimpait déjà pas si mal…). La fabrication de bombes diverses et variées apporte également son lot de nouveautés et même si l'utilisation des bombes est totalement facultative, il faut avouer que ça apporte des alternatives intéressantes dans le déroulement des missions.

Je reviens rapidement sur le moteur 3D. Visuellement, de façon générale, ça reste très joli dans le sens où la modélisation de Constantinople est très réussie. Tout comme les villes des épisodes précédents, c'est un bonheur de découvrir l'architecture des bâtiments historiques. Là où c'est gênant, c'est que ça manque globalement de finesse comparé à ce qu'il se fait actuellement et surtout, les personnages sont assez mal modélisés. De nombreux bugs d'affichage ou de réaction (ou déplacement) des PNJ, sont toujours présents 4 ans après le premier opus, ce qui est difficilement excusable.

Au niveau de l'histoire, même si elle reste captivante et cohérente avec les précédents opus, on a tout de même une impression de vide qui se dégage de cet épisode : ça sent clairement le remplissage. En grand amateur de cette saga, je vais rester tout de même sur une bonne impression générale, mais Ubisoft ne pourra plus nous imposer un épisode supplémentaire sans repartir sur de nouvelles bases : aussi bien au niveau de l'assassin joué qu'au niveau du moteur 3D complètement dépassé.

Bon, et comme à mon habitude, je ne parlerai pas du multi puisque je ne l'ai même pas testé. Les échos que j'en ai eu sur le net ont l'air très bons mais j'ai déjà bien assez à faire avec la beta de Star Wars The Old Republic.

Bande annonce


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