Paranoia Agent
Cette fois-ci j’ai décidé de changer de format pour ce type de billets : les tests de jeux vidéo ainsi que les animés étant les moins lus, je décide donc d’en faire des tests un peu plus réduits. Le nouveau format est simple : quelques captures d’écrans, la critique et une vidéo du générique (ou autre). On pourrait presque croire que j’ai la flemme de faire ces critique, han.
Cette fois, je vais donc parler de l’intégrale de Paranoïa Agent éditée par Dybex toujours dans la fameuse collection gold (17€/mois pour un coffret). Il se trouve que cette série était envoyée en cadeau avec le deuxième envoi et les choses dans ce genre, ça rempli mon petit coeur de joie (WTF ?!). Cette mini-série réalisée par l’excellent Satoshi Kon (Perfect Blue, Tokyo godfathers, JoJo’s Bizarre Adventure… etc) comporte 13 épisodes.
L’histoire est très difficilement descriptible tant cet anime est particulier. Dans le premier épisode nous assistons à l’agression de la jeune Tsukiko Sagi, créatrice de la mascotte à succès Maro-mi (petit chien rose tout moche), par un jeune gamin en roller avec une batte de baseball tordue autrement appelé le gamin à la batte (Shonen Bat en japonais). Il s’en suit une série d’agressions du même type et nous allons (plus ou moins) assister à l’enquête d’un duo de policier pours résoudre cette énigme complètement barrée.
Comme je le disais en introduction, cette série est complètement barrée : on passe parfois d'un épisode à l'autre sans aucun lien entre les deux et ce n'est que quelques épisodes plus tard que l'on comprendra (enfin à peu près) le lien. Il ne faudra pas non plus chercher une morale qui remettra votre vie en question, il ne semble pas que ça soit le but de cet anime : la fin ne répondra pas à toutes vos interrogations et ce n'est pas le plus important. Ce qui compte, c'est l'ambiance et les délires psychotiques constants présents à l'écran. Et c'est réussi, l'anime est complètement atypique et reste très accrocheur du début à la fin.
Côté animation, c'est impeccable, il n'y a pas grand chose à redire. On notera que le character desing (par Masaji Ando, connais pas…) est vraiment très particulier et qu'il pourra sûrement en rebuter certains, c'est dommage. Côté musique, le thème de l'apparition du "Shonen Bat" fait son effet à chaque fois et les génériques de début et de fin résument parfaitement l'esprit barré de la série.
Cet anime n'est pas un incontournable mais certaines qualités sont indéniables et il porte vraiment la patte de Satoshi Kon (Raaaah, Perfect Blue…).
Générique d'ouverture
Générique de fin d'épisode