The Dark Knight Rises

Synopsis
« Huit ans ont passé depuis que Batman a disparu dans la nuit, passant à cet instant du statut de héros à celui de fugitif. Prenant la responsabilité de la mort d’Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié pour le mieux, du moins l’espérait-il, autant que le Commissaire Gordon à ses côtés. Pendant un moment, le mensonge eut l’effet escompté, la criminalité de Gotham se pliant sous le poids de l’Unité anti-crime de Dent. Mais l’arrivée d’une féline et fourbe cambrioleuse au mystérieux dessein chamboule l’ordre établi. Bien plus dangereuse encore est l’apparition de Bane, terroriste masqué dont l’impitoyable projet pour Gotham pousse Bruce à sortir de l’exil qu’il s’est imposé. Mais bien qu’il reprenne cape et masque, Batman pourrait ne pas être un adversaire à la taille de Bane… »
Source : Wikipedia
Mon avis
Ce n’est pas un secret, après un avis mitigé sur Batman : Begins, j’avais tout simplement adoré The Dark Knight comme vous pouvez le voir ici et là. Qu’en est-il de ce troisième et dernier épisode ? La note affichée ne laisse pas vraiment de doute sur la suite de ma critique.
Avant première du sud de la France oblige, j’ai malheureusement dû aller voir ce film doublé en français. Globalement, même si la voix française de Bane pouvait étonner un peu (après avoir entendu sa voix dans les bandes annonces en VO en tout cas) et que quelques voix de figurants n’étaient pas des mieux choisies, je ne peux qu’avouer que le doublage français était de qualité et que je n’ai (presque) pas été gêné par ce point pour une fois.
La durée du film me faisait appréhender la séance et, connaissant ma capacité de ces trois dernières années à m’endormir devant n’importe quel film, j’ai bu le premier café de ma vie avant d’y aller : alors premièrement, c’est vraiment pas bon, et deuxièmement, j’aurais pu m’en passer tellement le dernier opus de cette trilogie m’a passionné. Il n’y avait pas grand chose à jeter dans ce film : une qualité d’image encore plus impressionnante que dans The Dark Knight, des acteurs incarnant parfaitement leur rôle (bon, il faudra tout de même faire abstraction de Marion Cotillard et notamment de sa dernière scène particulièrement ridicule…) et des émotions incroyablement puissantes. Il est d’ailleurs difficile de ne pas se laisser aller aux larmes lors de deux scènes particulièrement fortes avec Michael Caine (Alfred Pennyworth dans le film). Si les émotions sont si présentes dans ce troisième opus, c’est bien parce que Christopher Nolan a su insuffler une ambiance on ne peut plus oppressante. La noirceur de Gotham, la tension grandissante tout au long du film et le réalisme de cette vision apocalyptique m’ont tout simplement bouleversé.
Alors pour nuancer un peu mon avis, j’ai tout de même certains reproches à faire. Je n’ai pu être que déçu de quelques interprétations douteuses (mais où était passé Christopher Nolan quand ont été tournées les scènes avec Marion Cotillard ?!) et à quelques reprises sur la fin, j’en suis venu à me demander un peu où il voulait en venir. De même, certains passages sont peut-être un peu bâclés : le combat final de Batman contre Bane m’a semblé un peu décevant (quoique réaliste…) et les scènes de John Blake aidant les enfants vers la fin n’apportent pas grand chose à mon goût… Mais je chipote étant donné le plaisir global que j’ai pris sur ce film.
Non, et puis un réalisateur refusant de céder à la mode de la 3D relief au cinéma, ça se respecte ; ils ne sont vraiment plus nombreux à défendre cette position…
Bande annonce